Le plan américain

Après Candy Alexa en avril, c’est Lily Lyv qui était à Paris ce week-end afin de tourner une scène pour David Beffer. De quoi renforcer l’ambition du réalisateur belge d’attaquer le marché US.




Le discours est ambitieux. Optimiste même, jusqu’à friser l’euphorie. L’Amérique, voici l’objectif annoncé de David Beffer. Pas spécialement pour tourner là-bas, même si l’idée ne le dérangerait sans doute pas, mais tout simplement pour vendre. « Je veux faire une scène gonzo sur le modèle US, à la Red Light District avec sodomie et tout ce qui va avec », expliquait-il ainsi avant la venue à Paris de la Russe Candy Alexa, le mois dernier. Un pari osé pour un réalisateur aux références encore limités. Mais pas nécessairement irréalisable.

La petite Lily

Pour la deuxième fois en moins d’un mois, David Beffer a effectué le trajet de Bruxelles à Paris pour des tournages. Ce fut Candy's love shop in Paris à la fin avril, Paris Loves Lily ce week-end. Deux scènes qui lui ont permis d’établir son style personnel, tant au niveau des conditions de tournage (princières) que du résultat à l’image. Et renforcer son ambition, même s’il lui reste à aborder peut-être la partie la plus ardue de sa mission, vendre les scènes aux États-Unis. Car sur ce point, David Beffer n’a encore aucune certitude, tout juste quelques atouts qu’il entend bien exploiter comme il se doit. Au premier desquels figurent des castings bien réfléchis.

En avril, Candy Alexa avait débarqué à Paris en star pour une scène en compagnie de Charlotte de Castille qui possède l’un des plus beau corps du X hexagonal. Dimanche, c’était Lily Lyv, une jeune actrice belge qui a débuté pour lui. D’ailleurs, David Beffer promet d’autres découvertes similaires, notamment avec une femme aussi jolie que Lily Lyv. Et le mois prochain, Lou Charmelle et Jasmine Arabia devraient passer devant sa caméra. Et avec autant de jolies filles, difficile d’imaginer qu’aucun network américain ne daigne se mouiller, au moins pour tester le potentiel de ces scènes…