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Pierre Moro, pour l'amour du porno

Pierre Moro, pour l'amour du porno

Pierre Moro, monument du porno franchouillard et parfois cracra, n’a rien perdu de sa faconde légendaire et de son enthousiasme, même après 500 films et trente ans de carrière. À 75 ans, il revient, avec une paillardise et un amour du sexe intacts, pour nous présenter sa dernière production, La trompe de l’éléphant.

Le dernier film de Pierre Moro, diffusé en mai sur Canal+, s’annonce plutôt consensuel. Il est vrai qu’il s’agit d’une commande de la chaîne, mais on y retrouve néanmoins avec plaisir la patte grivoise du vieux maître. Certes, nous sommes loin de la grande époque d’un Pierre Moro s’aventurant en terrain boueux sous les pseudonymes de Zeus ou de Gus Kradoc, mais la grivoiserie est là, et tout d’abord dans le titre, La trompe de l’éléphant, qui n’est pas sans rappeler de vieilles blagues de cour d’école… Ici, l’éléphant est question n’est autre qu’un objet d’art trônant chez le réalisateur : « ce bel éléphant doré sur son socle en marbre », précise-il, « m’a inspiré l’histoire… »

Pierre Moro se fait un plaisir de raconter ses films, avec force détails. Dans celui-ci, on suit les aventures de deux filles, Alice Axx et Marie-Clarence, qui, au volant de leur cabriolet, cherchent désespérément à gagner quelque argent. Leur détresse est telle qu’elles songent même à vendre leur voiture adorée. Un ami libraire, joué par Rick Angel, leur offre un éléphant en régule [alliage à la mode début XXe], qu’elles vont tenter de vendre à un chef d’entreprise porté sur la gaudriole, surtout avec sa femme de ménage [les fans de Jacquie & Michel auront plaisir à retrouver la très cochonne Clarisse]. Son épouse [Marina Beaulieu] ne s’ennuie pas non plus de son côté, puisqu’elle ne rechigne jamais à se prendre quelques coups de bite de la part des ouvriers de son mari.

Mais revenons à l’éléphant en régule… Nos deux gourgandines le présentent au patron adultère, qui refuse de l’acheter, sous prétexte que l’animal a la trompe en berne, et non pas fièrement dressée ! Et les voilà reparties, cette fois chez Rita, une restauratrice accorte jouée par Mya Lauren. Sera-t-elle intéressée par le pachyderme ? Vous le saurez en regardant cette plaisante production, dont nous pouvons d’ores et déjà vous révéler un final à l’ancienne, c’est-à-dire en partouze générale. Trois scènes de baise, une partouze et des scènes lesbiennes : on ne s’ennuie jamais avec l’ami Pierre, qui nous a confié quelques-uns de ses trucs : « Je ne zoome jamais. Je tiens ma caméra très près de mes comédiennes. J’aime me trouver à quelques centimètres d’un trou du cul. Ne serait-ce que pour capter le bruit, c’est très important ! » Et bien sûr, que serait un film de Moro sans les mots orduriers que les actrices glissent entre deux soupirs ? « Il faut dire des mots cochons, insiste Moro. Les filles doivent gueuler des cochonneries quand elles jouissent. Mais c’est une question de timing. Il faut que ce soit juste au bon moment ! Les silences, les regards et les mots, c’est essentiel dans le porno ! ». Les jeunes réalisateurs devraient en prendre de la graine ! En attendant, accrochez-vous à La trompe de l’éléphant, le grand Moro est de retour !

La trompe de l’éléphant, en mai sur Canal+.

MORO L’INCORRECT

Notre baroudeur des sentiers crottés du porno assume sans états d’âme son parcours atypique : « J’ai démarré en faisant de gros films qui ne rapportaient rien, alors parallèlement, je faisais du porno trash ! » Pierre Moro raconte avec malice comment des films aux titres inimaginables aujourd’hui [Viols et pendaisons dans la garrigue, Violez ma fille] attiraient l’attention de la censure… À sa grande époque, rien ne semblait arrêter le réalisateur, ni la scato, ni la violence [dans son film Chatte cousue, garanti sans trucage, une femme se fait coudre les grandes lèvres, et se fait ensuite enculer avec la chatte suturée !]. Aujourd’hui, le marché a bien changé. Les tubes sont passés par là, et les niches « extrêmes », bien que très regardées, ne sont plus produites en France. « Aujourd’hui, avoue Pierre Moro, le porno est un plus dans ma vie. Tant que je fais des bénéfices, je continue. Et c’est vrai que j’aime le sexe ! Mais je ne conseillerai jamais à un jeune de se lancer dans ce business ! »

Retrouvez la suite de cet article dans le magazine Kayden Kross : actrice star, réalisatrice phare

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