Ovidie confie ses souvenirs d’adolescente à « la Nouvelle République », le quotidien de la région Centre.
Confidences trop intimes
Dans les colonnes de « La Nouvelle République », la hardeuse et réalisatrice Ovidie brise le silence qu’elle avait instauré autour d’elle. Depuis 2003, elle cherche volontairement à se faire discrète, favorisant son métier de réalisatrice et sa vie privée. Les confidences qu’elle fait au quotidien sont donc exceptionnelles : c’est une fenêtre ouverte sur la vie d’une actrice qui cultive le secret.
De son adolescence à Châteauroux, elle ne conserve que de « très mauvais souvenirs ». En but au qu’en-dira-t-on, elle n’a pas trouvé sa place, allant à Tours passer son bac avant de poursuivre des études de philosophie. « Dès que j’ai commencé le X, les mecs de la fac venaient m’insulter entre les cours. Mes profs faisaient même des allusions au manque de pudeur. C’était vraiment dur. » Sa décision d’arrêter sa carrière d’actrice est le fruit d’« une certaine lassitude. J’envisageais d’avoir un enfant. Je savais que continuer à tourner abîmerait mon corps. »
Par Nicolas Nykvist
Paru le 09 juillet 2008