Chanteur à succès et pasteur, Michael Guglielmucci a reconnu être dépendant à la pornographie.
Addict au porno
Toute sa famille est encore sous le choc de la révélation. Le célèbre pasteur australien Michael Guglielmucci a publiquement avoué ne pas être cancéreux, mais jouer la comédie depuis deux ans. Depuis l’âge de douze ans, le prédicateur est rongé par la culpabilité : l’idole de la jeunesse catho (le chanteur a pondu « Healer », un titre qui fait un tabac parmi les ouailles de « Planetshakers Youth Church ») est accro à la pornographie. Une dépendance qui torture l’homme au point de justifier sa double vie de croyant et de libertin par la maladie.
« Ces deux dernières années, mon épouse et moi l’avons vu vomir, saigner du nez et vu ses cheveux tomber par poignées », a déclaré, éploré, son père Danny Guglielmucci, un pasteur très connu en Australie. Le malade imaginaire n’y allait pas vraiment avec le dos de la cuillère. Lorsqu’il apparaissait en public, c’était toujours avec un tube à oxygène fourré dans le nez ou égrenant ses symptômes. Voilà un numéro qui tourne au syndrome de Münchhausen.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 26 août 2008