Quand on est hardeuse, bosser avec Annette Schwarz n’est pas de tout repos.
Les supplices d’Annette
Lorsqu’Annette Schwarz passe derrière la caméra, les hardeuses qu’elle dirige s’attendent à une expérience plus proche de la grande roue que d’un tournage. L’Allemande en a conscience, jouant quelque peu de cette appréhension mâtinée d’excitation : « Chaque actrice a ses limites dans le hard, et ça me va comme ça. Ainsi, une hardeuse qui a eu la présence d’esprit de se renseigner sur moi, s’est vu répondre que l’on se faisait à moitié violer dans mes productions : elle savait au moins à quoi s’attendre », a déclaré l’actrice et réalisatrice sans pour autant lâcher le nom de son interprète.
Alors que des professionnels comme Rocco Siffredi sont régulièrement taxés de misogynie, on ne peut pas s’en prendre à Annette Schwarz sur ce point. D’autant qu’elle ne se réserve aucun traitement de faveur lorsqu’elle redevient elle-même hardeuse : « Tout le monde sait à quel point j’aime expérimenter dans le fétichisme », répond-elle, ne sachant plus quoi inventer pour repousser les barrières de l’érotisme.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 10 juin 2009