La réalisatrice Rebecca Lord prône un X sexy et responsable. Sans tabou mais, avec un code de conduite.
Sur les terres de Rebecca
Avec le come-back de Rebecca Lord derrière la caméra, c’est un regard responsable sur le sexe qui fait son retour en France. Sans verser dans le féminisme, l’ex-hardeuse et réalisatrice a une vision responsable de la pornographie et compte bien la défendre dans ses films. « Cela ne me gêne pas de proposer du très hardcore à une actrice. Si elle aime ça, je suis partante. Je pars du principe que, si on demande à une hardeuse de faire quelque chose qui ne lui plaît pas, ça se voit à l’écran.
Cela me met profondément mal à l’aise et ce n’est pas agréable à regarder pour le spectateur. Cela ne fait jamais bander de voir une fille qui a mal ». Et, comme réalisatrice, Rebecca Lord impose d’autres limites. « Le scato, ça ne me branche pas. Le fétichisme, par contre, peut donner matière à un bon film : on peut amener les choses de manière très coquine, très sensuelle. Tout comme le SM ».
Par Nicolas Nykvist
Paru le 05 septembre 2009
