Avec l'engouement de retrouver une cérémonie gratifiante pour tous, l’industrie française trépigne d'assister à la Cérémonie des Hot d’Or ce mardi.
Huit ans d’absence. Après cette longue interruption, la grande cérémonie du porno français effectue son retour ce mardi soir. A voir la fréquentation journalistique de la soirée presse hier, c’est l’occasion de redonner à l’industrie française une place dans les médias grands publics. Une attente que ne cache pas John B. Root. « On avait beaucoup besoin de paillettes, de médiatisation qui rappelle aux gens que le X c’est avant tout un genre avec des créateurs », explique le réalisateur de "Concupiscence". « J’attends des Hot d’Or qu’ils redonnent la parole aux gens qui font ce métier et qu’ils retournent les caméras et la presse vers ce genre qui a encore plein de choses à dire. »
« C’est gratifiant ! »
Un point de vue qui s’avère être en vogue parmi les réalisateurs. « Cette cérémonie est fantastique. Ca va être un moment inoubliable pour moi parce que j’ai connu les premiers Hot d’Or, il y a 20 ans de ça, et la plupart des gens du porno actuel n'avaient que 10 ans. Cela va prouver aux médias que la pornographie existe toujours », concède l’expatrié Christophe Clark, nominé comme meilleur réalisateur de gonzo.
« C’est gratifiant d’avoir un Hot d’Or ! », reconnaît Mike Angelo, en course pour le titre de meilleur performeur. « C’est la cérémonie où tout le monde doit être », indique-t-il. Pour Liza del Sierra l’événement garde une certaine saveur : « l’image un peu à l’ancienne où l'on faisait encore la différence entre l’amatrice et le professionnel ». Le rendez-vous est lancé !