Une étourderie lors du dernier tournage de l’émission donne lieu à une descente de police.
Ah ! La Floride, ses plages et ses filles à moitié dénudées… Le lieu de villégiature rêvé pour tous les étudiants en vacances et un terrain de chasse idéal pour Joe Francis et sa série Girls Gone Wild. Depuis 1995, ses équipes traquent des amatrices acceptant de faire un strip-tease en public pour sa caméra en échange d’un T-shirt, d’une casquette ou d’une paire de shorts. Une mission moins difficile qu’il n’y paraît aux Etats-Unis où il s’agit presque d’un sport national sur les campus universitaires. Face au succès de cette série, certaines demoiselles vont même jusqu’à regagner le bus de l’équipe pour passer à des activités autrement plus sérieuses…
16 arrestations
Mais à vouloir trop en faire, on finit par oublier quelques bases du puritanisme américain. Comme vérifier les législations locales par exemple. Surtout quand on fait preuve d’une grande discrétion en arpentant le pays avec un bus aux couleurs de l’émission. Car si le but visé, attirer un maximum de jeunes filles dans un bar de Yulee, a bien été atteint jeudi soir, il fut accompagné de dommages collatéraux puisque le shérif local en a profité pour dépêcher des agents en civil dans ce même bar. Motif, il est illégal d’opérer une entreprise à caractère sexuel dans le comté de Nassau dont dépend Yulee.
Résultat des courses, 16 personnes ont été arrêtées, dont sept femmes inculpées d’exhibitionnisme, et de nouveaux problèmes légaux pointent à l’horizon pour Joe Francis. Le fondateur de Girls Gone Wild a déjà eu maille à partir avec la justice floridienne à cinq reprises depuis 2003. Pas dit que le dernier incident en date l’incite à davantage de discrétion du coup.
16 arrestations pour les délurés de Girls Gone Wild !
